À l’adolescence et dans ma jeunesse, l’atmosphère du lycée, de l’université et des cercles intellectuels m’a orienté vers les idées de gauche, en particulier le communisme. J’ai été fortement influencé par les théories marxistes, qui désignaient le capitalisme et la monarchie comme causes principales des injustices et inégalités sociales. À première vue, ces idées paraissaient séduisantes, car elles promettaient l’avènement d’une société sans classes et pleine de justice. Mais avec le temps et un examen plus attentif, leurs contradictions se sont peu à peu dévoilées.
Un simple regard sur les régimes communistes – l’Union soviétique, la Chine – suffit : loin de rester fidèles à leurs promesses de liberté et de justice, ils ont institutionnalisé la tyrannie et la répression. L’expérience concrète de ces systèmes a démontré que, au lieu de créer la justice sociale, ils ont engendré encore plus de pauvreté et d’inégalités. Il fut particulièrement difficile de me détacher d’amis qui restaient attachés à ces croyances et refusaient d’admettre que cette idéologie et ces régimes n’avaient pas réalisé la justice, mais au contraire aggravé les fléaux.
Ces bouleversements m’ont poussé à examiner aussi l’histoire et le fonctionnement de l’idéologie communiste dans d’autres parties du monde. L’étude de l’histoire de pays tels que le Vietnam, Cuba ou la Corée du Nord a montré que cette idéologie n’a apporté la justice et l’égalité dans aucun de ces pays, et qu’elle a parfois conduit à des violences et des oppressions encore plus massives. L’Iran, lui aussi, connut l’influence du Parti Tudeh sous le règne des Pahlavi, dont les activités, bien qu’apparaissant d’abord comme une voix pour la justice, échouèrent à offrir des solutions pratiques et efficaces aux problèmes du pays.
Dans ma quête d’une voie meilleure que le communisme, j’ai progressivement étudié d’autres groupes d’opposition. Mais plus j’approfondissais leur fonctionnement et leurs idéologies, plus je constatais qu’aucun d’entre eux n’était capable de sauver l’Iran, chacun contribuant à sa manière à créer de nouvelles crises.
Parmi les plus marquants, l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran attira mon attention. Une organisation qui, sous des slogans révolutionnaires et anticapitalistes, et sous un vernis séduisant de « socialisme islamique », commit en réalité de grandes trahisons envers le peuple iranien. L’une des plus graves fut sa collaboration avec le régime de Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak : un acte moralement indéfendable qui valut à ce groupe d’être considéré par beaucoup comme traître à la patrie.
De plus, la structure sectaire de l’organisation et son recours aux techniques de contrôle mental, la séparation des membres de leurs familles et la restriction des relations sociales, la création d’un climat oppressif et contraignant, les divorces forcés et l’interdiction des relations affectives, le lavage de cerveau, les limitations intellectuelles, la violation des droits humains des membres, l’interdiction de quitter l’organisation, la duplicité idéologique et l’adaptation aux intérêts de la direction, l’interdiction de toute critique, le conflit constant entre vie individuelle et engagement organisationnel… tout cela transforma les Moudjahidines en un groupe au fonctionnement sectaire et aux politiques extrémistes. Malgré ses slogans de démocratie et de liberté, l’organisation privait ses propres membres de leurs droits individuels et usait de méthodes répressives pour maintenir son pouvoir. Ces contradictions internes ont poussé nombre de membres, au fil du temps, à quitter et abandonner le mouvement.
Les idées des Moudjahidines séduisirent d’abord beaucoup de jeunes Iraniens, mais il devint vite clair que ce groupe cherchait davantage à conquérir le pouvoir qu’à instaurer la justice sociale. Leurs actions – en particulier l’établissement de bases militaires sur le sol irakien et leur coopération avec les ennemis du peuple iranien – témoignaient d’une trahison profonde des aspirations populaires. Avec leur passé de terrorisme et d’opérations armées dans les décennies passées, et leur obstination à promouvoir des méthodes extrêmes et violentes pour parvenir au pouvoir, ils devinrent, aux yeux des Iraniens, une menace pour la sécurité et l’unité nationale. Beaucoup, se souvenant de l’expérience de la révolution islamique, considéraient les Moudjahidines comme un danger pour l’avenir du pays en raison de leur soutien à l’idée d’une guerre civile et à une prise de pouvoir par les armes. Pour eux, seules des solutions pacifiques et démocratiques pouvaient constituer une véritable alternative à la violence et aux conflits internes.
Au cours de ces recherches, j’ai aussi porté un regard sur les mouvements séparatistes. Le séparatisme en Iran a toujours représenté une menace sérieuse contre l’intégrité territoriale du pays. Sous prétexte de défendre les droits des minorités, ces groupes poursuivaient en réalité la désintégration du pays et l’instabilité. L’expérience historique a montré que le séparatisme n’aboutit ni à la liberté ni à la justice, mais engendre au contraire plus de violences et d’instabilité.
Des groupes tels que le Parti démocratique du Kurdistan et Komala ont toujours cherché à réaliser des projets séparatistes. Mais leur manque de cohésion interne et leur incapacité à offrir un programme concret et global pour l’avenir les ont considérablement affaiblis. De plus, la partition de l’Iran signifierait non seulement la perte de ses ressources et de sa puissance, mais aussi l’exposition à davantage de menaces internes et externes.
Ces deux groupes – les Moudjahidines du Peuple et les séparatistes – ont tracé dès le départ, dans mon esprit, une ligne rouge : leurs comportements extrêmes et hostiles, tout comme leurs idées faibles et périmées, les rendaient inacceptables.
À travers une analyse attentive de l’histoire et de la situation actuelle de l’Iran, je suis parvenu à la conviction que le Prince Reza Pahlavi représente la meilleure voie pour sortir le pays de ses crises présentes. Le Prince Reza Pahlavi est la seule option capable de conduire l’Iran vers la démocratie, la liberté et le progrès. En s’appuyant sur les principes démocratiques et les droits humains, il ouvre une voie vers le retour de l’Iran dans la communauté internationale et la restauration de sa grandeur passée.
Pour de nombreux Iraniens, le Prince Reza Pahlavi incarne l’espoir d’un avenir libre et démocratique. Par son insistance sur les droits humains et la démocratie, il se présente comme une alternative potentielle pour délivrer l’Iran de ses tourments actuels. Avec son attachement aux valeurs universelles et son engagement en faveur de la démocratie, il propose une vision de réintégration de l’Iran dans la communauté internationale et d’amélioration de la situation intérieure du pays. Sa perspective nationaliste, axée sur l’unité et l’intégrité de la nation, repose sur la conviction que l’avenir de l’Iran doit se construire par la volonté du peuple, sans ingérence étrangère. Cette insistance sur l’unité et la solidarité nationales a fait de lui une figure de confiance pour une grande partie des Iraniens en quête de changement pacifique et de transition sans violence.
Après la révolution de 1979, le Prince Reza Pahlavi a émigré aux États-Unis pour poursuivre ses études et a obtenu un diplôme en sciences politiques à l’Université de Californie du Sud. Il a également suivi des formations en droit et en relations internationales, ce qui lui a conféré une compréhension approfondie des enjeux politiques et mondiaux. Grâce à cette vision, il n’a cessé de proposer des solutions concrètes et applicables pour l’avenir de l’Iran. Au fil des années, à travers ses discours, ses interviews et sa présence dans les instances internationales, il a défendu le changement politique et social en Iran et a cherché à faire entendre la voix du peuple iranien dans le monde.
À maintes reprises, le Prince a souligné la nécessité d’un référendum libre afin que les Iraniens décident du futur système de gouvernement. Il croit que les citoyens doivent, dans un climat de liberté et sans contrainte, être les décideurs ultimes du destin politique de leur pays. Pour lui, l’Iran a besoin d’un régime démocratique et séculier, fondé sur la liberté et les droits de l’homme. Le Prince Reza Pahlavi considère la monarchie constitutionnelle comme l’une des options possibles : une forme de gouvernement où le roi n’est qu’un symbole d’unité et de continuité nationale, tandis que les affaires de l’État reposent sur la démocratie et la volonté populaire. À ses yeux, une telle structure peut permettre la reconstruction et la renaissance de l’Iran en tant que nation indépendante, forte et respectueuse des droits humains.
L’un des traits marquants du Prince Reza Pahlavi est son tempérament modéré et non violent. Il a toujours affirmé que le changement devait se réaliser pacifiquement et sans effusion de sang. Dans le contexte délicat de l’Iran, cette approche illustre son engagement en faveur d’une transition durable et paisible. Le Prince entretient par ailleurs de bonnes relations avec des institutions internationales, ce qui lui a permis d’obtenir le soutien de certains cercles mondiaux. Ces liens pourraient, en cas de prise de responsabilité, jouer un rôle dans l’amélioration des relations extérieures de l’Iran et de sa situation économique.
Le Prince Reza Pahlavi défend également les droits des ethnies, des femmes et des minorités, insistant sur l’égalité et la justice sociale. Selon lui, tous les citoyens doivent pouvoir participer de manière égale à la vie sociale et politique du pays. Cet engagement en faveur de l’égalité, associé à son attachement au référendum et au droit de choisir, en fait une figure progressiste et un défenseur des droits humains. Ces qualités, ajoutées à son respect pour les principes démocratiques et les droits fondamentaux, font de lui une alternative crédible et porteuse d’espoir pour un avenir meilleur en Iran.
Au fil de ce long parcours semé d’embûches, j’ai tiré de grandes leçons de mes doutes et de mes erreurs. La plus importante fut la nécessité d’un esprit critique et d’une étude approfondie avant d’adhérer à toute idéologie ou mouvement politique. De nombreuses idéologies, notamment celles à caractère révolutionnaire comme le communisme ou les thèses de groupes tels que les Moudjahidines du Peuple, entrent en scène avec des promesses séduisantes. Mais lorsqu’on observe de près leurs pratiques et leurs résultats, on constate que leurs promesses n’étaient que des mots, conduisant dans les faits à plus d’injustice et d’oppression.
Ces expériences m’ont conduit à la conclusion que seul un retour aux principes de démocratie et de liberté, et une transition hors de la République islamique sous la direction du Prince Reza Pahlavi, peuvent délivrer l’Iran de cette impasse historique. En plaçant les droits humains, la démocratie et les libertés individuelles au centre, il trace un chemin clair pour l’avenir du pays.
Aujourd’hui, après une vie de recherches et d’expériences, je déclare avec certitude et fierté que le Prince Reza Pahlavi est l’unique espoir de l’Iran pour retrouver la voie juste. Non seulement il incarne une alternative légitime, mais en s’appuyant sur les principes de démocratie et de droits humains, il est capable de conduire l’Iran vers un avenir lumineux, libre et puissant.
D’un point de vue géopolitique, l’Iran post-République islamique occupe une position cruciale. Nouer des relations amicales avec les grandes puissances, notamment les États-Unis et Israël, pourrait contribuer à sa stabilité et à son développement. En rétablissant une diplomatie active et des relations constructives avec ses voisins et le reste du monde, l’Iran pourrait enfin jouer un rôle majeur dans les évolutions régionales. L’un des défis majeurs de ces dernières décennies a été son isolement international, provoqué par la politique agressive de la République islamique et son hostilité envers l’Occident. Mais une sortie de ce système, sous la direction du Prince Reza Pahlavi, pourrait mettre fin à cet isolement et redonner à l’Iran sa place dans la communauté des nations.
Le Prince Reza Pahlavi a prouvé à maintes reprises qu’il aspirait à instaurer un gouvernement démocratique et populaire, où le peuple iranien joue un rôle central. Avec une vision claire pour l’avenir de l’Iran et une conscience de l’histoire mouvementée de cette terre, il peut devenir un pont entre un passé glorieux et l’avenir espéré par le peuple iranien.
Un nouveau chapitre de l’histoire de l’Iran est en train de s’écrire, et je reste persuadé qu’avec le Prince Reza Pahlavi, ce chapitre sera écrit de la meilleure manière possible. J’ai foi en l’avenir de mon pays.
Ehsan Tarinia – Luxembourg
Rédigé le 11 septembre 2024