En cette période complexe et critique, le prince Reza Pahlavi s’impose comme une figure marquante et un leadership éclairé. En mettant l’accent sur l’unité nationale, le respect des droits humains et la délégation au peuple de la décision concernant le système futur de l’Iran, il se présente comme un homme soucieux et visionnaire pour accompagner la transition vers une ère nouvelle. Il cherche non seulement à rassembler les Iraniens, mais affirme que l’Iran doit se libérer des griffes de la République islamique et s’orienter vers un ordre fondé sur la volonté libre du peuple.
Moi aussi, à l’instar du prince Reza Pahlavi, je crois que le système futur de l’Iran doit être déterminé par un référendum libre et démocratique. Mon choix de le soutenir ne signifie pas l’aval d’un système particulier, mais l’adhésion au rôle qu’il peut jouer dans la conduite de cette période sensible.
L’un des obstacles majeurs à toute transformation en Iran est l’état épars et fragmenté de l’opposition. Alors qu’elle devrait s’unir autour d’un objectif commun — et non se perdre dans des rivalités stériles — nous sommes, hélas, témoins de divisions et de défiances entre ses différents courants. Ces fractures ne font pas seulement perdre temps et énergie au pays : elles finissent par décourager le peuple de tout espoir d’avenir meilleur.
Autre défi : la faiblesse de l’unité. Dans de telles circonstances, la meilleure approche consiste à se concentrer sur la période de transition et sur les mécanismes nécessaires à une décision populaire. Il faut éviter de s’enliser dans des débats sans fin sur la forme du système futur et se focaliser, au contraire, sur la fin de la République islamique et la préparation d’un référendum libre.
Je crois en la démocratie et en les droits humains, et je considère qu’ils constituent le droit inaliénable du peuple iranien. L’Iran doit être un pays où toutes les ethnies, religions et orientations peuvent vivre côte à côte. La réalisation d’une telle société n’est possible qu’à l’ombre de la coopération et de la solidarité de tous les courants politiques.
Comme l’a souligné le prince Reza Pahlavi, l’unité et la cohésion sont la clef de la réussite. Il faut détourner le regard des divergences du passé et penser à construire un lendemain meilleur pour l’Iran.
En cette période sensible, nous devons plus que jamais nous concentrer sur la sortie de la République islamique et la réalisation des aspirations du peuple iranien. Comme l’a rappelé le prince Reza Pahlavi, les mots d’ordre liberté, justice, démocratie tracent aussi ma propre voie. Plutôt que de se perdre dans des controverses interminables, il faut orienter nos efforts vers la transition et l’édification des dispositifs d’un Iran libre et démocratique.
Le respect du choix du peuple iranien — qu’il s’agisse d’une monarchie constitutionnelle ou d’une république — doit s’inscrire dans un cadre démocratique et libre, à condition que ce choix s’accompagne de la préservation des principes de laïcité, de démocratie, de droits humains et de l’identité nationale iranienne. L’Iran de demain doit être un pays où toutes les composantes de la société jouissent de droits égaux, et où liberté d’expression et participation politique sont garanties pour tous.
Dans un tel système, la forme importe moins que la primauté de l’État de droit et la redevabilité du gouvernement devant le peuple. Si ce système est une monarchie constitutionnelle, le roi n’aura qu’un rôle symbolique et cérémoniel, et toutes les décisions seront prises, dans le cadre des lois démocratiques, par des institutions élues. S’il s’agit d’une république, le président devra observer les principes démocratiques et la séparation des pouvoirs, et empêcher toute concentration du pouvoir.
Par ailleurs, tout système de gouvernement en Iran doit refléter la diversité des convictions et des orientations politiques du pays. Cela signifie que tous les partis, y compris ceux opposés à la République islamique, doivent participer au processus politique. Ainsi, leurs représentants doivent disposer d’une place au Parlement, afin que la voix des différentes strates de la société se reflète dans les politiques nationales. Cette pluralité approfondit la démocratie et renforce l’unité nationale, car chacun se sent partie prenante du destin du pays.
De plus, toute forme de pouvoir devra s’engager à respecter les résultats des référendums et des élections libres, et s’abstenir de toute répression des opposants politiques. Sur cette voie, tous les groupes doivent, au lieu de se déchirer, coopérer et faire preuve de solidarité pour édifier un avenir meilleur.
Comme y insiste le prince Reza Pahlavi, l’union est la clé du succès. Pour atteindre la liberté, tous les groupes doivent mettre de côté leurs différends et se rassembler autour de l’objectif commun : mettre fin à la République islamique. Cette période de transition est une opportunité pour la nation iranienne de forger, dans l’unité et la bienveillance, un avenir meilleur.
En définitive, mon choix, en tant que nationaliste, n’est pas l’appui à un système déterminé, mais le soutien à une stratégie menant à la liberté et à la démocratie. Le destin de l’Iran doit être placé entre les mains du peuple ; notre devoir est de créer les conditions d’un choix libre et éclairé.
Ehsan Tarinia – Luxembourg
Rédigé le 29 novembre 2024