En observant avec honnêteté l’histoire de l’islam, on constate que la figure de Mahomet ressemble bien plus à celle de Gengis Khan qu’à Moïse ou Jésus : chef de bande, ordonnant meurtres, pillages et viols. Les apologistes religieux s’efforcent de masquer cette violence en le présentant comme « infaillible », mais les textes historiques et le Coran témoignent d’une brutalité institutionnalisée.
Cette barbarie, loin de disparaître avec le temps, a été sacralisée. Aujourd’hui, elle s’exprime dans la chair et le sang : une jeune femme arrêtée pour « voile mal porté », livrée morte à sa famille quelques heures plus tard. Ce n’est pas un accident isolé. De l’affaire des attaques à l’acide d’Ispahan aux assassinats de militants comme Navid Afkari, des morts suspectes de journalistes comme Zahra Kazemi ou de médecins comme Zahra Bani Yaghoub, la liste des victimes s’allonge. Chaque fois, le système judiciaire couvre les criminels, chaque fois la machine de propagande religieuse justifie l’injustifiable.
Les justifications sont connues : « Ce n’est pas le véritable islam », « L’islam est une religion de paix ». Des arguments vides pour protéger une idéologie violente née de l’imaginaire d’un chef charismatique et autoritaire. Les documents historiques foisonnent et montrent que cette violence est consubstantielle à l’islam.
Lorsque l’on a à la tête de l’État un dirigeant comme Ali Khamenei, se prétendant représentant de Dieu, qui autorise la répression, la torture et même le viol sous couvert de « djihad » ou de « mission divine », il n’est pas surprenant d’entendre quotidiennement des récits d’atrocités.
Mahsa n’est ni la première ni la dernière victime. Chaque absence de procès équitable, chaque silence complice du Parlement, chaque interdiction de manifestation pacifique, chaque bâillon mis à la presse, alimente la barbarie. Cette sauvagerie n’est pas un accident mais le produit d’un système idéologique et politique : l’islam politique.
Le problème n’est pas seulement la corruption économique ou l’échec d’un modèle néolibéral imposé. Il est plus profond : un fondamentalisme médiéval, intrinsèquement misogyne, qui nie les droits élémentaires des femmes et des citoyens. Dans Mahsa, chaque Iranien a reconnu sa fille, sa sœur, son amie.
La responsabilité de ce crime dépasse largement les agents qui ont frappé Mahsa. Elle incombe :
Aux juges qui ferment les yeux.
Aux parlementaires silencieux.
Aux religieux qui sanctifient la violence.
Aux familles qui, par tradition, imposent à leurs enfants une religion qu’ils n’ont pas choisie.
Tant que les Iraniens n’auront pas compris que leur véritable ennemi réside dans cette idéologie religieuse, le cercle de la violence se perpétuera.
La question est claire : même si la République islamique venait à tomber, que se passera-t-il après ? Tant que les religieux, leurs institutions et leur idéologie ne seront pas séparés de l’État et confinés à la sphère privée, rien ne changera. Une religion qui prétend dicter ton vêtement, ta nourriture, ta pensée, ta plume, n’a de place que dans les poubelles de l’Histoire.
Chaque nouvelle victime, chaque Mahsa, rappelle cette urgence. C’est le devoir de tous les esprits libres, des partis et organisations laïques, de dénoncer le véritable visage de l’islam et d’exiger une séparation radicale entre religion et politique. L’histoire européenne nous montre la voie : il a fallu une Renaissance et une Révolution des Lumières pour arracher le pouvoir aux mains du clergé et libérer la société. Le Moyen-Orient vit aujourd’hui une situation pire que le Moyen Âge européen, mais il porte aussi en lui la promesse d’une explosion libératrice.
La mèche est prête. Il ne manque qu’une étincelle.
Écrit le 18 septembre 2022
Ehsan Tarinia – Luxembourg