Salutations à vous, cher(e) ami(e),
dont la présence m’honore et illumine ce foyer d’idées et de mots.

Dans cet espace virtuel, je ne revendique ni titre ni prétention, et je ne nourris nulle intention d’offense. Mon seul vœu est d’écrire les élans de mon cœur, de partager mes pensées avec vous et, par ce cheminement, de me rapprocher d’une vérité pure et authentique.

Ainsi, tant que le souffle entre et ressort de ma poitrine, je continuerai à presser ma plume contre le papier, en reléguant la gomme dans un coin oublié, afin de ne jamais détourner mon pas de la voie que j’ai choisie.

Le mécanisme de « snapback » et la fin de la République islamique : l’Iran au seuil de la transition


Le « mécanisme de snapback » — expression naguère cantonnée aux cénacles diplomatiques — est devenu un mot chuchoté jusque dans les ruelles d’Iran. Un mot qui ne renvoie plus seulement aux jeux de pouvoir des grandes capitales, mais qui prend un sens tangible pour la vie de millions d’Iraniens. Chaque fois que le dollar franchit un nouveau plafond, que les biens essentiels se raréfient, que l’espoir d’une embellie économique se dissout en mirage, c’est l’ombre de ce dispositif qui s’étend sur le pays

Geste moral, réalité amère : pourquoi l’Europe a-t-elle reconnu la Palestine ?


La décision récente de certains pays européens de reconnaître l’État palestinien apparaît, à première vue, comme un acte humanitaire, moral, conforme aux valeurs séculaires du Vieux Continent en matière de « droits de l’homme » et d’« autodétermination des peuples ». Mais si l’on soulève le voile des apparences et que l’on replace cet événement dans l’histoire et la politique mondiale, une image tout autre surgit : non pas celle d’une Europe puissante, mais d’une Europe affaiblie

Au-delà des distances


La nostalgie a commencé au moment même où le monde s’est fendu entre nous ; l’instant où les mots se sont vidés de leur souffle et où un silence lourd s’est assis entre nous. Là, il m’a semblé que le temps s’arrêtait, et que tout ce qui coulait en moi se changeait en pesanteur. Depuis ce jour, chaque matin où j’ouvre les yeux, le monde m’apparaît plus délavé, plus dénué de sens, plus sans âme. Comme si le soleil ne se levait que pour éclairer mes plaies, et la nuit ne tombait que pour approfondir ma peine. Je suis resté seul avec l’absence de celle qui fut un jour mon tout : une présence aussi naturelle que le battement du cœur—à laquelle on ne pense même pas—et dont l’absence, comme une apnée brusque, coupe le souffle et tue

L’équilibre de la terreur : pourquoi l’Occident ne confronte-t-il pas la République islamique ?

À première vue, ce qui frappait davantage que tout face à la dictature de la République islamique, c’était le lourd silence et l’attitude apathique de l’Occident. Un silence qui, malgré les menaces explicites, le programme balistique, l’enrichissement d’uranium, la répression intérieure et les assassinats extraterritoriaux du régime, persistait. Il paraissait donc, des années durant, que l’Europe et les États-Unis s’étaient volontairement plongés dans une torpeur de lièvre : une torpeur consciente ou née de la négligence, sous laquelle les idéaux proclamés de l’Occident 

La torpeur du lièvre européen face au renard atomique de la République islamique

L’Europe, face à la République islamique, ressemble à un voyageur qui tient en main le billet d’un mauvais train, mais qui, au lieu de descendre, feint d’avoir choisi la bonne destination. Depuis quatre décennies, des responsables européens, les yeux fermés et le cœur tremblant, ont conféré une légitimité à l’une des dictatures les plus dangereuses de notre époque. Ils ont eu, maintes fois, l’occasion de regarder le visage véritable de ce régime : un pouvoir bâti, à l’intérieur, sur le sang et la torture, et qui, au dehors, respire par le terrorisme et la menace

L’opposition perdue : pourquoi les adversaires de la République islamique n’ont-ils pas encore réussi à s’unir ?

L’Iran d’aujourd’hui est une terre juchée sur un trésor d’histoire et de culture, mais prise au piège de chaînes d’obscurantisme et de despotisme. Un pays qui fut jadis le berceau d’une splendeur de civilisation, de littérature, de science et d’art, est désormais devenu la scène d’une ruine sociale, économique et culturelle. Plus de quatre décennies de République islamique se sont abattues comme un cauchemar accablant sur le corps de cette nation, lui dérobant sa force et son espérance

L’Iran dans le tourbillon des crises : récit d’un peuple pris dans l’ombre de la tyrannie

L’Iran n’est pas une terre sèche ; c’est une terre administrée par une gouvernance desséchée. Ce plateau qui, des siècles durant, sut bâtir une grande civilisation grâce aux qanats, au partage équitable de l’eau, à une culture maîtrisée d’un climat aride ou semi-aride, se trouve aujourd’hui livré à un pouvoir qui ne connaît ni le climat ni ne tient compte de son peuple. Si autrefois les Iraniens, avec le kârîz, l’ombre et une architecture ingénieuse, faisaient naître la vie au cœur du désert, aujourd’hui, malgré des milliards de dollars issus du pétrole et du gaz, les habitants sont abandonnés à l’obscurité, à la soif et aux coupures d’électricité

La lettre qui ne fut jamais envoyée

Cette nuit, tandis que je prends la plume, la nuit n’a rien de paisible. Il est un silence plus sonore que mille clameurs, un silence posé sur mes épaules qui m’oblige à jeter sur le papier ce que j’ai accumulé en moi pendant des années, sans plus aucune crainte. J’ignore si ces lignes te parviendront un jour, et si tu les lis, quel sentiment t’habitera : colère, chagrin, indifférence, ou peut-être un sourire pâle, simple trace d’un passé lointain. Mais il me faut écrire ; car si je ne le fais pas, ces mots demeureront en moi comme des gravillons logés dans le cœur, heurtant l’os à chaque battement

Des blessures d’hier à l’espérance de demain : relecture des pensées sectaires à l’ombre du mouvement national iranien

À l’heure où la nation iranienne livre un combat sans répit contre une tyrannie religieuse et rétrograde, alors que le sang de la jeunesse iranienne n’a pas encore séché sur l’asphalte et que les cris de liberté des femmes et des hommes s’élèvent des ténèbres vers le monde, un média d’un pays paisible et libre comme le Luxembourg publie trois récits sur la communauté iranienne. L’article de Thomas Holzer, dans L’Essentiel, reflète les multiples facettes de la diaspora iranienne

L’illusion du nationalisme dans la cour arrière des mollahs : regard sur l’Université du Luxembourg et les agents anonymes du régime sous le masque d’étudiants


À une époque où la patrie saigne des blessures profondes de la tyrannie religieuse et de la misère morale, l’ennemi n’a pas seulement planté ses griffes au cœur de l’Iran : il les a aussi déployées jusque dans les universités d’Europe. La République islamique d’Iran a compris, depuis plusieurs années, que sa survie ne résidait pas uniquement dans la répression 

Comment un Iranien vit la guerre avec Israël depuis le Luxembourg


Mais comment les plus de 2.000 Iraniens au Luxembourg vivent-ils le fait que leur pays d'origine ou de résidence soit en guerre? «Pour la diaspora iranienne, ce sont des sentiments ambivalents. D'un côté, on s'inquiète pour ses proches sur place; de l'autre, on veut agir», rapporte Ehsan Tarinia.

Ehsan Tarinia est un opposant déclaré au régime des mollahs et vit depuis quelques années au Luxembourg. Il gère le site d'information indépendant

Ni cette guerre n’est la nôtre, ni cet ennemi le nôtre : l’heure est venue de reprendre notre Iran


Plus de quatre décennies se sont écoulées depuis la trahison de 1979, catastrophe qui a précipité l’Iran hors de son orbite de progrès pour l’entraîner dans le gouffre de la réaction. En cet hiver funeste, un pays riche d’un héritage millénaire fut livré à une cohorte d’obscurantistes qui hissèrent l’étendard de l’islam politique sur les minarets et reléguèrent « l’Iran » à la périphérie de l’Histoire. Ce qui, à l’apparence, s’annonçait comme une révolution sous le signe de la liberté, de la justice et de l’indépendance se transforma très vite en une machine de répression, de misère, de superstition et de ruine

Des caricatures aux mots : comment une plume devint SIMOURQ

Je suis né sur une terre dont l’histoire s’est écrite avec le sang du cœur, avec l’encre des plumes, avec les cris brisés restés dans les gorges mais jamais réduits au silence. Une terre qui, dans les tempêtes les plus violentes du temps, est demeurée fière, préservant son sol et sa culture à travers les invasions, les trahisons, les défaites et les révolutions mensongères. Mon Iran n’est pas un simple nom : c’est une vérité enracinée dans le sol de l’Histoire, un nom qui a franchi les limites de la géographie pour se graver à jamais dans l’âme de ses amoureux

La trahison de 1979 : la chute de l’Iran dans l’étreinte des ténèbres

Dans l’histoire des nations, il est des dates qui non seulement infléchissent l’avenir, mais enchaînent des générations et consument les richesses d’un pays. Pour l’Iran, le 11 février 1979 (22 Bahman 1357) est de ces jours funestes : non une fête, mais l’anniversaire d’une immense trahison dont l’ombre lourde pèse depuis plus de quatre décennies. Une trahison vendue au peuple sous le nom de « révolution », qui fut en réalité un coup d’État organisé contre l’indépendance, le progrès et la modernité de l’Iran

Gardiens de la Révolution et Bassidj : du pillage de l’économie à l’exportation de la violence et du mercenariat

La République islamique d’Iran, dès son avènement, au lieu d’assurer le bien-être et la sécurité du peuple, a édifié une architecture militaro-sécuritaire dont la finalité première est la perpétuation de la domination cléricale et la survie du système de la velayat-e faqih (souveraineté absolue du juriste-théologien). Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI/IRGC) et la milice du Bassidj, deux bras essentiels de cet édifice, servent d’outils à la fois de répression 

Des ombres qui ne voient pas la lumière

Dans les défilés sinueux de l’existence, quelque part entre des sommets et des précipices sans fin, j’ai toujours avancé avec la conviction que les êtres humains, avant tout titre et tout masque, sont des compagnons. Qu’il s’agisse de collègues, de collaborateurs ou d’employés, de cercles intimes ou élargis, d’assemblées amicales ou, plus encore, du cœur même de la diaspora à laquelle j’appartiens—cette communauté qui s’efforce sans cesse de se définir—j’ai vu les gens non comme des rivaux, mais comme des voyageurs aux côtés desquels il est possible d’explorer des chemins inconnus

Les religions au microscope : vérité ou illusion ?

Les religions, l’un des plus anciens phénomènes humains, se sont présentées comme des instruments pour appréhender l’inconnu, cimenter la cohésion sociale et répondre aux questions fondamentales de l’existence. Confronté à la peur de la mort, au vide spirituel et au besoin d’expliquer le monde, l’être humain a forgé des récits qui furent ensuite sacralisés. Mais, si l’on considère ces croyances d’un regard plus précis, leurs contradictions, leur fragilité et, souvent, leur caractère fabriqué apparaissent au grand jour

Les Moudjahidines du peuple : des slogans à la congélation idéologique

Les Moudjahidines du peuple, cette secte qui, jadis, se voyait au sein de l’opposition iranienne à la hauteur de ses slogans tonitruants, ressemble aujourd’hui davantage à un musée de fossiles politiques qu’à un mouvement progressiste. Imaginez une équipe de vieillards, chacun lesté d’une dose d’idéologie figée et d’un regard pétrifié, rêvant d’un avenir radieux pour l’Iran mais manigançant dans un univers qui tient plus des cryptes obscures des sectes médiévales que d’un espace ouvert : ce seul tableau suffit à faire naître un sourire amer

L’Iran dans les griffes de la réaction rouge et noire

Le monde contemporain a vu naître à maintes reprises des idéologies qui, bien que différentes en apparence, se ressemblent profondément par leur essence. Le communisme et l’islam politique comptent parmi ces doctrines qui, malgré des origines historiques et philosophiques distinctes, se sont transformées, en maints lieux, en instruments de domination et d’asservissement des sociétés humaines. L’Iran, pays pris simultanément dans les tenailles de la réaction rouge (le communisme) et noire (l’islamisme), illustre avec force la manière dont ces deux forces peuvent plonger une nation dans des crises perpétuelles

Honneur, culte de la « nâmous » ou violence cachée : la vérité derrière la sacralisation

La ghayrat et la nâmous—deux vocables célébrés depuis des siècles dans les sociétés religieuses et traditionnelles—doivent aujourd’hui, plus que jamais, être examinés comme des instruments de domination et de contrôle. Ces notions, présentées en apparence comme des emblèmes de dignité, de morale et de noblesse humaine, plongent en réalité leurs racines dans des superstitions, des croyances vermoulues et des enseignements religieux et coutumiers qui n’ont aucun rapport avec la liberté et la dignité de la personne

Éveil, éthique et compétence politique : leur rôle dans la réussite de l’opposition iranienne

L’opposition à la République islamique d’Iran, en particulier hors des frontières du pays, se heurte depuis des années à des problèmes structurels et à de multiples défis. Ces difficultés, aggravées par la diversité idéologique, l’infiltration d’agents du régime et le champ de bataille complexe des réseaux sociaux, placent l’opposition dans une situation précaire. Cet article propose une analyse précise de ces enjeux et esquisse des pistes pour améliorer la situation actuelle

La gauche et l’affaiblissement de l’identité nationale iranienne : analyse des relations complexes et des idéologies importées

Le courant de gauche en Iran possède une histoire complexe et contradictoire. Dès son introduction, cette idéologie est entrée en scène avec des slogans flamboyants ; mais en pratique, non seulement elle n’a pas su résoudre les problèmes du peuple, mais encore, par ses actions et ses conceptions, elle a alimenté des crises sociales et culturelles. Cet article examine l’héritage des groupes de gauche iraniens, leurs actions contre la nation, et les raisons de leur hostilité envers le nationalisme et l’identité nationale

Analyse des dissensions au sein de l’opposition iranienne

Les différends entre les divers groupes de l’opposition iranienne, malgré leur objectif commun de s’opposer au régime de la République islamique, se sont transformés en un obstacle majeur à la formation d’une véritable union et coopération. Ces tensions se manifestent par des accusations réciproques, des insultes, des campagnes de dénigrement et des tentatives d’exclure l’autre de la scène politique. Le présent article s’attache à examiner les causes psychologiques et sociologiques de ces comportements et leurs conséquences

La fracture parmi les opposants à la République islamique : défis, racines et voies de sortie

Alors que la République islamique, par la dictature, la répression et la mauvaise gouvernance, a attisé les crises sociales, économiques et politiques en Iran, ses opposants demeurent confrontés à des défis essentiels sur la voie de l’unité et de la solidarité. Le présent article, dans une approche impartiale et en soulignant l’importance du leadership du prince Reza Pahlavi comme symbole d’unité, examine les causes de ces fractures, leurs effets délétères, ainsi que des pistes constructives pour surmonter cette crise

D’Ekbatan au Luxembourg : récit de justice et défis juridiques

La mort d’Arman Alivardi, séminariste de 21 ans et membre des forces de répression du Bassidj de la République islamique, survenue lors des manifestations « Femme, Vie, Liberté » dans la cité d’Ekbatan à Téhéran, a marqué un tournant des évolutions politiques et sociales en Iran. Engagé du côté des forces gouvernementales au sein de l’appareil de répression, il a été grièvement blessé le 26 octobre 2022 au cours d’affrontements de rue et a succombé deux jours plus tard

Excuses à ma conscience et révision de mes croyances : retour à l’identité nationale

Il y a vingt-deux ans, en quête de vérité et de liberté, j’ai écrit un texte intitulé « Je dis bonjour à tout le monde : salut compatriote », enraciné dans des idéaux cosmopolites. À cette époque, sous l’influence d’idées globalistes et de slogans sans frontières, j’avais relégué au second plan les frontières géographiques et identitaires, considérant tous les habitants de la terre comme mes compatriotes. Je croyais que la seule voie de salut pour l’humanité consistait à abolir les frontières et les identités nationales

Retour aux racines : du chemin de gauche vers la vérité

Depuis mon enfance, j’ai grandi dans un environnement où les valeurs religieuses étaient présentées comme la clé salvatrice de la vie et du monde, insufflées dans l’esprit curieux d’un enfant. Cependant, au fil de mon parcours, je me suis confronté à de nouvelles idées qui m’ont éloigné des cadres familiaux et m’ont conduit vers des convictions de gauche et révolutionnaires. Je pensais d’abord que ces idéaux représentaient une voie nouvelle et juste vers la justice et la liberté, mais peu à peu, les réalités amères et leurs contradictions m’ont été révélées

De la foi à la liberté dans l’athéisme : récit d’une transformation intellectuelle

Tout au long de ma vie, j’ai parcouru un chemin jalonné de recherches, de questionnements et de profondes explorations spirituelles et intellectuelles. Ce voyage m’a finalement conduit à un point où, plutôt que de placer ma foi en une religion ou un dieu particulier, j’ai choisi d’embrasser la confiance en moi-même et en la science. Depuis mes premiers souvenirs, j’ai toujours été en quête de réponses aux questions fondamentales de l’existence : « Pourquoi sommes-nous ici ? »

De la pierre palestinienne aux loques déchirées des pseudo-Iraniens : une histoire amère et familière

Parlons sans détour. Depuis ce matin, l’annonce de la mort de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, fait le tour du monde. Pendant ce temps, Khamenei, ce matamore du Moyen-Orient, se terre tel un lâche dans son repaire pour échapper aux menaces. Et que manque-t-il à ce tableau ? Rien, si ce n’est la cohorte de nos compatriotes qui, depuis l’Europe et même ici au Luxembourg, continuent de se déchirer les vêtements pour la Palestine et désormais pour le Liban

Voyage du cosmopolitisme vers la démocratie et la laïcité : du rêve à la réalité

Dans ma jeunesse, mon idéal était celui d’un monde sans frontières, nourri par la solidarité humaine. Ma plume dessinait sur le papier les contours d’un avenir où les êtres humains, au-delà des appartenances nationales, religieuses ou ethniques, partageraient une même communauté mondiale, unis dans l’amour, la justice et l’égalité. Cet horizon cosmopolite n’était pas pour moi une simple utopie : il incarnait l’espérance d’un futur plus lumineux, où les différences se fondraient dans l’unité

Boycotter les élections : un outil civique pour affronter la tyrannie en Iran

Ces dernières années, l’Iran a traversé des bouleversements politiques et sociaux d’une intensité remarquable. Ces secousses ont pris une dimension accrue sous le règne du grand dictateur Seyed Ali Khamenei, notamment à la suite des massacres de l’automne 2022 et des élections législatives de mars 2024, marquées par un scandale retentissant. La mort — ou plutôt la disparition tragique — d’Ebrahim Raïssi, surnommé le « boucher de Téhéran », a offert à certains le prétexte de battre à nouveau le tambour d’une hypothétique amélioration progressive, sans remise en cause fondamentale du système en place

Pourquoi le peuple iranien et l’opposition rejettent-ils l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran ?

L’Iran est un pays qui, tout au long de son histoire, a été confronté à d’innombrables défis politiques et sociaux. En quête de liberté, de justice et de prospérité, ses habitants ont traversé bien des mouvements et des soulèvements. Pourtant, au sein des forces et courants opposés à la dictature de la République islamique, l’Organisation des moudjahidines du peuple (OMPI/MEK) occupe une place tout à fait singulière—et négative—dans l’esprit et la conscience des Iraniens

Études, célébrité ou discernement ? Le duel des notions dans le monde contemporain

Dans l’ample paysage des sociétés humaines, un fossé profond s’est toujours creusé entre trois réalités fondamentales — la connaissance, le discernement social et l’instruction formelle — fossé que la précipitation du quotidien et des présupposés erronés fait trop souvent oublier. La croyance répandue selon laquelle le diplôme universitaire ou la notoriété publique constituerait un étalon de la culture et de la rationalité n’est, tel le reflet d’un miroir déformant, qu’une image travestie de la vérité humaine. Mais peut-on tenir ces notions pour équivalentes, sans examen ni nuance ?

L’impact du soutien de la diaspora iranienne sur le mouvement de libération du peuple iranien

Au cours des dernières décennies, tous les efforts du peuple iranien pour opérer des changements profonds et politiques à l’intérieur du pays se sont heurtés à d’immenses obstacles : restrictions systématiques, rigorisme coercitif et répression implacable d’un pouvoir dictatorial. Pourtant, le soutien de la communauté iranienne de l’étranger influe-t-il sur les mouvements intérieurs ? Ces appuis peuvent-ils agir comme un moteur des mutations sociales et politiques en Iran ? Quelle est, en définitive, l’ampleur du rôle de la diaspora dans la réalisation des aspirations de la population au pays ? C’est à cet enjeu que je tente de m’atteler dans cet article

Combien coûte l’indifférence ?

Vous avez sans doute entendu parler, ces derniers jours, du sit-in pacifique organisé par les membres du Comité national – Comité de défense des droits de l’Homme des Iraniens, branche de l’Association Simourq au Luxembourg, devant le Parlement luxembourgeois. Cette action, entamée le 6 février 2023, visait à protester contre la position du ministre des Affaires étrangères du Grand-Duché, qui avait refusé de soutenir la résolution du Parlement européen appelant à inscrire les Gardiens de la Révolution sur la liste des organisations terroristes

Le Luxembourg doit se mouiller en faveur de l’Iran

Les Iraniens installés au Luxembourg seraient diversement impliqués dans les manifestations. «Les plus jeunes sont dans le mouvement, notamment le mouvement bahaï», un courant religieux, observe Ehsan Tarina, rédacteur du site d’information Luxembourg CheKhabar. Il reconnaît que d’autres se montrent plus prudents car «ils veulent rentrer calmement en Iran», tandis que les «réfugiés soi-disant politiques ne participent pas aux rassemblements....

Déclaration des Iraniens du Luxembourg

L’Iran vit aujourd’hui une situation révolutionnaire. L’ampleur des manifestations et les slogans scandés par les protestataires en témoignent clairement. Le peuple vise directement Ali Khamenei, guide autocratique de la République islamique, le désigne comme dictateur et exige la chute de son régime et de sa « velayat » absolue. Qu’un pays passe d’une révolution à l’autre en moins d’un demi-siècle s’explique aisément à la lumière du règne de Khamenei et du choix initial – funeste – d’un gouvernement théocratique

Le boycott des élections sous la République islamique

Dans la campagne qui s’est engagée, tant à l’intérieur du pays qu’au-delà de ses frontières, une étonnante unanimité se fait entendre autour d’une seule phrase : « Non à la République islamique ». Cette voix commune est remarquable et salutaire. L’odeur de corruption, d’oppression, d’incompétence, de cupidité, d’arrogance et de dictature, de même que le pillage systématique des ressources nationales par les dirigeants du régime, se sont répandus depuis longtemps dans le monde entier

Liberté

La liberté est l’un des concepts fondamentaux qui, à travers l’histoire de l’humanité, n’a cessé d’être discuté et analysé. Ce mot immense et porteur de sens ne définit pas seulement les droits essentiels de l’homme, mais constitue aussi un levier de développement individuel et collectif. Dans cet article, nous tenterons, avec un regard plus approfondi et à la manière d’un journaliste professionnel, d’explorer les multiples dimensions de la liberté et de proposer une approche renouvelée de sa compréhension

Qui est l’intellectuel iranien ?

En Iran, il existe des intellectuels dont tous les efforts tendent à réduire l’ignorance et l’inconscience de la société, et qui, au lieu de slogans creux, cherchent à instiller la connaissance et la vérité au cœur du peuple. Ces intellectuels ne travaillent pas pour des intérêts personnels ni par soif de pouvoir, mais par souci de l’avenir de la société ; ils s’attachent à trouver des solutions concrètes aux problèmes sociaux, économiques et culturels du pays. Par des livres, des articles et des critiques constructives, ils visent moins à s’empêtrer dans les politiques quotidiennes qu’à déraciner la corruption et à élever le niveau culturel

Mes œuvres au fusain

J’aime le dessin au fusain. J’ai un petit talent inné pour cela, sans jamais avoir suivi de cours de dessin, mais depuis mon enfance, j’ai toujours eu la main assez sûre.
Mon style est un peu différent : à l’inverse de beaucoup qui privilégient les paysages, les fleurs ou les scènes bucoliques, je préfère représenter les corps humains et animaux.
En somme, voilà simplement ce que je fais 😉.